Anonyme
DOMINE QUIS HABITABIT
[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.277]
Attribution
Ce faux-bourdon est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).
Source
Anonyme, à 4, dans Recueil Deslauriers (n° d.277), partition, ms, 352 x 220 mm, f. 218, F-Pn/ Rés Vma ms 571
(2e et 3e systèmes du f. 218)
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater ce faux-bourdon.
Utilisation liturgique
Tous les temps. Vêpres.
Effectifs – Disposition – Interprétation
sol2,sol2,ut1,fa3
Cette disposition chorale à 4 parties peut s’exécuter avec trois voix d’enfants soutenues par un pupitre de voix d’hommes.
Si on le souhaite, on pourra chanter en alternance et en plain chant les versets pairs du psaume (voir dans le Recueil Deslauriers au no 283-n).
Notes sur le texte
Psaume 14, versets 1 et 7 (« Residuum ») / 7.
Texte
Domine, quis habitabit in tabernaculo tuo ? aut quis requiescet in monte sancto tuo ?
[Qui ingreditur sine macula : et operatur justitiam.
Qui loquitur veritatem in corde suo : qui non egit dolum in lingua sua.
Nec fecit proximo suo malum : et opprobrium non accepit adversus proximos suos.
Ad nihilum deductus est in conspectu ejus malignus : timentes autem Dominum glorificat.
Qui jurat proximo suo, et non decipit : qui pecuniam suam non dedit ad usuram, et munera super innocentem non accepit.]
Qui facit hæc : non movebitur in æternum.
Traduction
Seigneur qui habitera dans vostre demeure, ou qui trouvera le repos sur vostre saincte montagne ?
Celuy qui marche en innocence, et qui exerce les œuvres de Justice.
Celuy de qui la bouche ne dément point la verité qu’il sçait en son cœur, et qui ne fait point servir sa langue au mensonge.
Qui ne fait point de mal à son prochain, qui n’escoute point volontiers des calomnies contre personne ?
Qui rejette loin de sa presence le meschant et le superbe, et les traite avec mepris : honorant les gens de bien qui craignent Dieu.
Qui tient les promesses qu’il a faites à ses Proches : et qui ne fausse point son serment : qui ne donne point son argent à usure, et ne reçoit point de dons pour opprimer l’Innocent.
Celuy qui se comportera de la sorte, joüira d’un repos continuel, sans que jamais il puisse estre ébranlé.
(traduction : Michel de Marolles, Le Breviaire romain […] en latin et en françois, partie d’hyver, Paris, Sébastien Huré et Frédéric Léonard, 1659, p.22-23.)