Anonyme
AD CÆNAM AGNI PROVIDI
[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.261]
Attribution
Ce motet est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).
Source
Anonyme, [sans titre], dans Recueil Deslauriers (n° d.261), partition, ms, 352 x 220 mm, f. 211v, F-Pn/ Rés Vma ms 571
(1er système et début du 2e système du f. 211v)
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater ce motet.
Utilisation liturgique
Temps pascal. Vêpres.
Effectifs – Disposition – Interprétation
sol2,sol2,ut1,fa3 / bc
Cette disposition chorale peut s’exécuter avec trois voix d’enfants soutenues par un pupitre de voix d’hommes. L’ensemble est soutenu par une basse continue.
Si on le souhaite, on pourra chanter l’ensemble de l’hymne en alternant le plain chant pour les strophes paires (voir dans le Recueil Deslauriers au no 281-b, ou l’annexe ci-dessous) et la polyphonie pour les impaires.
Notes sur le texte
1er verset de l’hymne.
Texte
Ad cænam agni providi,
Et stolis (a) albis candidi,
Post transitum maris rubri,
Christo canamus principi.
(a) source : « stollis ».
Traduction
Vainqueurs de la mer rouge, échappez de son onde
Allons parez de blanc en festin de l’Agneau :
Publions dans nos chants, du Redempteur du monde
Le triomphe nouveau.
(traduction : I. Du Mont [Sacy], L’Office de l’Église en latin et en françois, dédié au Roy, 9e édition, Paris, Jean Camusat et P. Le Petit, 1653, p. 489.)
Édition moderne
Antoine Boesset, Sacred Music, Part 1 : Motets and Hymns, ed. Peter Bennett, Middleton (WI), A-R Editions, 2010,
p. 158-159.
Annexe
Antiphonier bénédictin, pour les religieuses du royal & célèbre monastère de Mont-Martre, Paris, Louis Sevestre, 1646, p. 493.
Guillaume-Gabriel Nivers, Antiphonarium romanum, Paris, chez l’autheur, 1687, p. 23.