Anonyme
REGNUM MUNDI
[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.257]
Attribution
Ce motet est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).
Source
Anonyme, à 4, dans Recueil Deslauriers (n° d.257), partition, ms, 352 x 220 mm, f. 208v-209, F-Pn/ Rés Vma ms 571
(3e et 4e systèmes du f. 208v ; 1er et 2e systèmes du f. 209)
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater ce motet.
Utilisation liturgique
Commun des non Vierges.
Effectifs – Disposition – Interprétation
sol2,sol2,ut2,fa3 / bc
Cette disposition chorale peut s’exécuter de plusieurs manières : soit avec deux voix d’enfants soutenues par deux pupitres de voix d’hommes (haute-contre, basse), soit avec trois voix d’enfants accompagnées par un pupitre de voix d’hommes. L’ensemble est soutenu par une basse continue.
La mention finale invitant au retour de « Regnum mundi » n’est pas claire. Si l’on s’en tient à cette reprise, le motet se termine au ton de la dominante. Nous proposons ici de reprendre, après cette reprise, le « Gloria Patri ».
Notes sur le texte
Répons.
Texte
℟. Regnum mundi, et omnem ornatum sæculi contempsi propter amorem Domini mei Jesu Christi :
★ Quem vidi, quem amavi, in quem credidi, quem dilexi. Alleluya.
℣. Eructavit cor meum verbum bonum : dico ego opera mea regi.
• Quem vidi. Gloria Patri, et Filio, et Spiritui sancto. Regnum mundi.
Traduction
Elle a méprisé le Royaume du monde et les ornemens du siecle, pour l’amour de nostre Seigneur Jesus Christ :
Que j’ay veu, que j’ay aymé, auquel j’ay cru, que j’ay chery.
Mon cœur m’a suggeré une bonne parole, je dedie mes ouvrages en l’honneur du Roy.
Que j’ay veu. Gloire. Que j’ay veu.
(traduction : Michel de Marolles, Le Breviaire romain […] en latin et en françois, partie d’esté, Paris, Sébastien Huré et Frédéric Léonard, 1659, p. clxviii.)
Édition moderne
Antoine Boesset, Sacred Music, Part 1 : Motets and Hymns, ed. Peter Bennett, Middleton (WI), A-R Editions, 2010,
p. 117-120.