Anonyme
ISTE CONFESSOR DOMINI
[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.241]
Attribution
Ce motet est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).
Source
Anonyme, à 4, dans Recueil Deslauriers (n° d.241), partition, ms, 352 x 220 mm, f. 198v-199, F-Pn/ Rés Vma ms 571
(4e système du f. 198v ; 1er et 2e systèmes du f. 199)
Au premier système, les parties de dessus 1 et 2 sont inversées
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater ce motet.
Utilisation liturgique
Confesseur pontife. Confesseur non pontife. Vêpres.
Effectifs – Disposition – Interprétation
sol2,sol2,ut1,fa3 / bc
Cette disposition chorale peut s’exécuter avec trois voix d’enfants soutenues par un pupitre de voix d’hommes. L’ensemble est soutenu par une basse continue.
Si on le souhaite, on pourra chanter l’ensemble de l’hymne en alternant les strophes paires en plain chant et la polyphonie pour les impaires (voir dans le Recueil Deslauriers au no 281-k, ou dans l’annexe ci-dessous).
Notes sur le texte
Premier verset de l’hymne homonyme.
Texte
Iste confessor Domini sacratus,
Festa plebs cujus celebrat per orbem,
Hodie lætus meruit secreta
Scandere cæli. Amen.
Traduction
Ce noble Confesseur consacré à Dieu, dont le peuple celebre des festes par tout le monde, a merité aujourd’huy de monter au sanctuaire celeste. Ainsi soit-il.
(traduction : Michel de Marolles, Le Breviaire romain […] en latin et en françois, partie d’automne, Paris, Sébastien Huré et Frédéric Léonard, 1659, p. lxxvii-lxxviii.)
Édition moderne
Antoine Boesset, Sacred Music, Part 1 : Motets and Hymns, ed. Peter Bennett, Middleton (WI), A-R Editions, 2010, p. 190-192.
Annexe
Guillaume-Gabriel Nivers, Antiphonarium romanum,Paris, chez l’autheur, 1687, p. xv.