Anonyme
DOMINE SALVUM FAC REGEM
[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.213]
Attribution
Ce motet est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions). Le système particulier de notation musicale correspond probablement à une habitude personnelle du compositeur, presqu’une signature. On rencontre ce système de notation dans plusieurs œuvres anonymes du Recueil Deslauriers (voir d.158, d.160, d.161, d.211, d.212, d.214), mais aussi dans un manuscrit des archives départementales du Puy-de-Dôme (O Jesu dulcissime, F098), ainsi que dans le Te Deum (F-Pn/ Vm1 1643) de Pierre Tabart (1645-ca 1716), originaire de Chinon, enfant de chœur à Tours, maître de chapelle successivement à Orléans, Senlis et à la cathédrale de Meaux de 1689 à 1698 où il demeura jusqu’à sa mort. Là, il côtoya son successeur, Sébastien de Brossard, possesseur du Recueil Deslauriers. Cette coïncidence intéressante ne suffit pas à attribuer cette œuvre à Tabart.
Sources
Anonyme, [sans titre], dans Recueil Deslauriers (n° d.213), partition, ms,
352 x 220 mm, f. 176v, F-Pn/ Rés Vma ms 571
(f. 176v en entier)
notation inversée des portées, les basses en haut, les dessus en bas.
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater cette pièce pour laquelle aucune autre concordance n’a été établie.
Utilisation liturgique
Tous les temps. Pour le roi.
Effectifs – Disposition – Interprétation
sol2,ut2,ut3,ut3,fa3 / bc
Ce motet est composé pour un chœur à cinq parties composé d’une partie pour voix d’enfant, accompagnée par quatre pupitres de voix d’hommes : haute-contre, taille, basse-taille et basse, le tout étant soutenu par une basse continue.
Notes sur le texte
Psaume 19, ℣. 11.
Texte
Domine salvum fac regem et exaudi nos in die : qua invocaverimus te.
Traduction
Seigneur, sauve le Roy : et nous exauce au jour que nous t’invoquerons.
(traduction : Renaud de Beaune, archevêque de Bourges, Les CL. Pseaumes de David, latins et françois, dernière édition revue et corrigée, Paris, Gabriel et Nicolas Clopejau, 1648, p. 3)