CARO MEA VERE EST CIBUS
[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.197]
Attribution
Ce motet est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).
Sources
Anonyme, [sans titre], dans Recueil Deslauriers (n° d.197), partition, ms, 352 x 220 mm, f. 164v-165, F-Pn/ Rés Vma ms 571
(3e système du f. 164v ; f. 165 en entier)
signes ajoutés au crayon rouge
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater cette pièce pour laquelle aucune autre concordance n’a été établie.
Utilisation liturgique
Saint Sacrement.
Effectifs – Disposition – Interprétation
sol2,ut2,ut3,ut4,fa4 / bc
Ce motet est composé pour un chœur à cinq parties composé d’une partie pour voix d’enfant, accompagnée par quatre pupitres de voix d’hommes : haute-contre, taille, basse-taille et basse, le tout étant soutenu par une basse continue.
Notes sur le texte
Verset du graduel Oculi omnium in te sperant, chanté après l’introit pour la fête du saint Sacrement et avant la prose Lauda Sion (voir l’annexe ci-dessous). Ce texte est tiré de l’Évangile selon saint-Jean (vi, 56-57).
Texte
Caro mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus : qui manducat meam carnem, et bibit meum sanguinem, in me manet, et ego in eo. Amen.
Traduction
Ma chair est vrayement viande, et mon sang est vrayement breuvage ; Qui mange ma chair, et boit mon sang, il demeure en moy, et moy en luy.
(traduction : Jacques Du Perron, Traitté du Sainct Sacrement de l’Eucharistie, Paris, Antoine Estiene, 1622, p. 167)
Annexe
Graduel romain-monastique de l'abbaye de Mont-Martre, ordre de S. Benoist,
Paris, Louis Sevestre, 1681, p. 155-156.