Anonyme
SURGE PROPERA
[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.174]
Attribution
Ce motet est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir dossier attributions).
Sources
Anonyme, [sans titre], dans Recueil Deslauriers (n° d.174), partition, ms,
352 x 220 mm, f. 146v-147v, F-Pn/ Rés Vma ms 571
(1ers et 2es systèmes des f. 146v et 147 ; 1er système et début du 2e système du f. 147v) notation noire
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater ce motet pour lequel aucune autre concordance n’a été établie.
Utilisation liturgique
Visitation ? Offices de la Vierge.
Effectifs – Disposition – Interprétation
ut1,ut1,ut3,ut4,ut4,fa4
Ce motet est composé pour un chœur à six parties composé de deux parties pour voix d’enfant, accompagnées par quatre pupitres de voix d’hommes : haute-contre, taille, basse-taille et basse.
Notes sur le texte
Ce centon réunit, sans aucune modification, plusieurs fragments du Cantique des cantiques (ii, 10-13).
Texte
Surge, propera, amica mea, columba mea, formosa mea, et veni.
Jam enim hyems transiit, imber abiit, et recessit.
Flores apparuerunt in terra nostra.
Surge, propera…
Vineæ florentes dederunt odorem suum.
Surge, propera...
Traduction
Levez-vous, hâtez-vous, ma bien-aimée, ma colombe, mon unique beauté, et venez.
Car l’hyver est déjà passé ; les pluyes se sont dissipées, et ont cessé
entiérement.
Les fleurs paroissent sur nôtre terre.
Levez-vous, hâtez-vous…
Les vignes sont en fleur, et on sent la bonne odeur qui en sort.
Levez-vous, hâtez-vous…
(traduction : Cantique des cantiques traduit en françois avec une explication des saints Péres, Paris, Guillaume Desprez, 1694, p. 79.)