Anonyme
DOMINE QUIS HABITABIT
[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.172]
Attribution
Ce motet est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).
Source
Anonyme, [sans titre], dans Recueil Deslauriers (n° d.172), partition, ms, 352 x 220 mm, f. 145-146, F-Pn/ Rés Vma ms 571
(f. 145 et 145v en entier ; 1er système du f. 146)
présence d’une partie de basse continue lorsque la basse vocale se tait.
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater ce motet pour lequel aucune autre concordance n’a été établie.
Utilisation liturgique
Tous les temps.
Effectifs – Disposition – Interprétation
sol2,ut2,ut3,ut4,fa3 / bc
Ce motet est composé pour un chœur à cinq parties composé d’une partie d’enfants accompagnée par quatre pupitres de voix d’hommes : haute-contre, taille, basse-taille et basse, le tout étant soutenu par une basse continue.
Notes sur le texte
Psaume 14, versets 1-4, 7/ 7. L’altération du texte au second stique du premier verset (suppression de « quis ») est usuelle (voir par exemple Vincent Houdry, La bibliothèque des prédicateurs, 3e partie, tome premier, Lyon, Antoine Boudet, 1718, p. 180).
Texte
1. Domine, quis habitabit in tabernaculo tuo ? aut (a) requiescet in monte sancto tuo ?
2. Qui ingreditur sine macula, et operatur justitiam.
3. Qui loquitur veritatem in corde suo : qui non egit dolum in lingua sua.
4. Nec fecit proximo suo malum : et opprobrium non accepit adversus proximos suos.
7. Qui facit hæc : non movebitur in æternum.
(a) Marolles : « aut quis » ; voir ci-dessus.
Traduction
1. Seigneur qui habitera dans vostre demeure, ou qui trouvera le repos sur vôtre sainte montagne ?
2. Celuy qui marche en innocence, et qui exerce les œuvres de Justice.
3. Celuy de qui la bouche ne dément point la verité qu’il sçait en son cœur, et qui ne fait point servir sa langue au mensonge.
4. Qui ne fait point de mal à son prochain, qui n’escoute point volontiers des calomnies contre personne.
7. Celuy qui se comportera de la sorte, joüira d’un repos continuel, sans que jamais il puisse estre ébranlé.
(traduction : Michel de Marolles, Le Breviaire romain […] en latin et en françois, partie d’automne, Paris, Sébastien Huré et Frédéric Léonard, 1659, p. 23)