Anonyme
MULTIPLICATI SUNT QUI TRIBULANT
[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.97]
Attribution
Ce motet est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).
Sources
Anonyme, [sans titre], dans Recueil Deslauriers (n° d.97), partition, ms,
352 x 220 mm, f. 85v-86, F-Pn/ Rés Vma ms 571
(2e et 3e systèmes du f. 85v ; 1er système du f. 86)
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater ce motet pour lequel aucune autre concordance n’a été établie.
Utilisation liturgique
Temps de la Passion.
Effectifs – Disposition – Interprétation
sol2,ut1,ut3,ut4,fa4
Ce motet en dialogue est composé pour un chœur à cinq voix comportant deux parties pour les enfants accompagnées par trois pupitres de voix d’hommes : haute-contre, taille et basse.
Notes sur le texte
Ce centon anonyme reprend des fragments de versets du psaume 3, Domine quid multiplicati (℣. 1, 2 et 6). Le début du texte se retrouve en partie dans un répons homonyme « infra Hebdomadam Passionis » ; la fin (« Invocabo nomen tuum ») dans une antienne pour la Semaine sainte.
Texte
Multiplicati sunt qui tribulant me, et dicunt : non est salus illi in Deo ejus (a).
Exurge Domine, salvum me fac, Deus meus.
Adjuva me Deus.Exurge Domine, salvum me fac Deus meus.
Invocabo nomen tuum Domine : ne advertas faciem tuam a clamore meo.
Exurge Domine, salvum me fac Deus meus.
(a) Deslauriers : « eos ».
Traduction
Ils se sont multipliés, ceux qui me persécutent, et ils disent : il ne lui reste pas même aucune espérance de salut en son Dieu.
Levez-vous, Seigneur mon Dieu, sauvez-moi.
Sauvez-moi, mon Dieu.
Levez-vous, Seigneur mon Dieu, sauvez-moi.
J’invoquerai votre nom, Seigneur, ne détournez pas votre face de mon cri.
Levez-vous, Seigneur mon Dieu, sauvez-moi.
(traduction du début d’après : Michel de Marolles, Le Breviaire romain […] en latin et en françois, partie d’hyver, Paris, Sébastien Huré et Frédéric Léonard, 1659, p. 8-9).