Anonyme
QUOMODO SEDET SOLA CIVITAS
[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.79]
Attribution
Ce motet, considéré comme « remarquable » par Sébastien de Brossard (Catalogue, p. 351), est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).
Sources
Anonyme, [sans titre], dans Recueil Deslauriers (n° d.79), partition, ms,
352 x 220 mm, f. 75-75v, F-Pn/ Rés Vma ms 571
(2e et 3e systèmes du f. 75 ; 1er système du f. 75v)
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater ce motet pour lequel aucune autre concordance n’a été établie.
Utilisation liturgique
Semaine sainte. Ténèbres.
Effectifs – Disposition – Interprétation
sol2,ut2,ut3,ut4,fa3
Ce motet est composé pour un chœur à cinq voix composé d’une partie pour les enfants, accompagnée par quatre pupitres de voix d’hommes : haute-contre, taille, basse-taille et basse. La partie de taille, soliste, pourra être isolée.
Notes sur le texte
Leçon de ténèbres (Jérémie, I, 1).
Texte
Quomodo sedet sola civitas plena populo, facta est quasi vidua domina gentium : princeps provinciarum facta est sub tributo.
Traduction
Comment est-il possible que cette Ville n’aguere si pompeuse soit maintenant comme une abandonnée : La Reyne des Nations est devenuë semblable à une Veuve ; et la Princesse des Provinces est sujette à payer le tribut.
(traduction : Michel de Marolles, Le Breviaire romain […] en latin et en françois, partie de printemps, Paris, Sébastien Huré et Frédéric Léonard, 1659, p. 624)