Anonyme
BONE JESU DULCISSIME
[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.69]
Attribution
Ce motet est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).
Sources
Anonyme, [sans titre], dans Recueil Deslauriers (n° d.69), partition, ms,
352 x 220 mm, f. 64v, F-Pn/ Rés Vma ms 571
(3e et 4e systèmes du f. 64v)
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater ce motet pour lequel aucune autre concordance n’a été établie.
Utilisation liturgique
Pour le roi.
Effectifs – Disposition – Interprétation
sol2,ut1,ut3,ut4
Ce motet est composé pour un chœur à quatre parties composé de deux voix d’enfants, accompagnées par deux pupitres de voix d’hommes : haute-contre et basse-taille.
Notes sur le texte
Ce centon anonyme, en forme d’invocation, a été utilisé par Mathieu Gascongne, chantre de la chapelle royale sous François Ier (voir l'édition d'Attaignant, 1535), avec une fin légèrement différente : « Bone Jesu dulcissime, o Jesu clementissime, regem nostrum et regnum tu conserva, salva, defende, guberna ». Le texte s’inspire d’une antienne à saint Michel : « Angele qui meus es custos, pietate superna me tibi commissam serva, defende, guberna. »
Texte
Bone Jesu, dulcissime, o Jesu clementissime, regem nostrum Ludovicum tu conserves, salva, defendes, guberna.
Traduction
O bon Jésus, o très doux, o très clément Jésus, toi qui protèges notre roi Louis, sauve‑le ; toi qui le soutiens, éclaire-le.
(traduction : Jean Duron)