Anonyme
HOMO DEI DUCEBATUR
[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.53]
Attribution
Ce motet, considéré comme « remarquable » par Sébastien de Brossard (Catalogue, p. 351), est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).
Sources
Anonyme, [sans titre], dans Recueil Deslauriers (n° d.53), partition, ms,
352 x 220 mm, f. 46-46v, F-Pn/ Rés Vma ms 571
(f. 46 en entier ; 1er et 2e systèmes du f. 46v)
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater ce motet pour lequel aucune concordance n’a été établie.
Utilisation liturgique
Saint André apôtre.
Effectifs – Disposition – Interprétation
ut1,ut3,ut4,ut4,fa4
Ce motet est composé pour un chœur à cinq parties composé d’une voix d’enfant, accompagnée par quatre pupitres de voix d’hommes : haute-contre, taille, basse-taille et basse.
Pour respecter la fonction liturgique du répons, il est probable que le verset ait été chanté en alternance en plain chant.
Notes sur le texte
Répons pour la fête de saint André (30 novembre).
Texte
℟. Homo Dei ducebatur ut crucifigerent eum : populus autem clamabat voce magna, dicens : ★ Innocens ejus sanguis sine causa damnatur.
℣. [ Cumque ducetur eum ut crucifigeretur, factus est concursus populorum clamantium, et dicentium.
★ Innocens ejus sanguis sine causa damnatur.]
Traduction
L’homme de Dieu estoit mené pour estre crucifié. Cependant le peuple s’écrioit ; Il est innocent, et on l’a condamné injustement.
Et comme on le menoit pour estre crucifié, il se fit un grand concours de peuple qui s’écrioit, disant.
Il est innocent, et c’est injustement qu’on le condamne à la mort.
(traduction : Michel de Marolles, Le Bréviaire romain, en latin et en françois, partie d’hyver, Paris, Denys Thierry, 1688, p. 922)