Anonyme
UBI EST RORIDA LUNA
[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.52]
Attribution
Ce motet est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).
Sources
Anonyme, [sans titre], dans Recueil Deslauriers (n° d.52), partition, ms,
352 x 220 mm, f. 45v, F-Pn/ Rés Vma ms 571
(f. 45v en entier)
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater ce motet pour lequel aucune autre concordance n’a été établie.
Utilisation liturgique
?
Effectifs – Disposition – Interprétation
sol2,ut1,ut2,ut3,fa3
Cette œuvre (religieuse ?) est composée pour un chœur à cinq parties composé de deux voix d’enfants, accompagnées par trois pupitres de voix d’hommes : haute-contre, taille et basse.
Notes sur le texte
L’origine de ce centon anonyme n’a pas pu être retrouvée. On notera la référence au Cantique des cantiques : « Ostende mihi faciem tuam » (ii, 14) ainsi que l’emprunt de l’expression « rorida luna » (pour roscida luna) aux Géorgiques de Virgile (livre 3).
Texte
Ubi est rorida luna ? Ubi est in nocte lachrimarum ? Ostende mihi faciem tuam. Sol occidit. Moriar dolore ! Heu ! quomodo sol, occidit amabilis, multum amabilis, nimis amabilis.
Traduction
Où est la lune qui amène la rosée ? Où est-elle dans cette nuit de larmes ? Montre-moi ta face. Le soleil se couche. Que je meure de douleur ! Hélas ! comme le soleil, elle se couche, aimable, très aimable, trop aimable !
(traduction : Jean Duron)