Anonyme
IN PACE IN IDIPSUM
[Tours, Bibliothèque municipale, ms 168, n° t.4]
Attribution
Ce motet est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).
Sources
Anonyme, [sans titre], dans Recueil de motets et chansons de Tours (n° t.4), partition, ms, 365 x 230 mm, f. 13v-14, F-TO : ms 168
(deux derniers systèmes du f. 13v ; 1er système du f. 14.)
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater ce motet pour lequel aucune concordance n’a été établie, ni même de proposer une provenance géographique.
Utilisation liturgique
Samedi saint. Antienne ?
Effectifs – Disposition – Interprétation
ut1,ut3,ut4,fa4
La partie de dessus, chantée par les enfants de chœur, est accompagnée par trois pupitres de voix d’hommes : haute-contre, taille et basse.
Notes sur le texte
Centon anonyme réalisé en réunissant des fragments des psaumes 4 (9e verset) et
131 (4e verset). La première incise « In pace in idipsum dormiam, et requiescam » étant utilisée comme antienne pour le 1er nocturne du Samedi saint, il est possible que le motet ait été conçu pour cet office.
Texte
In pace in idipsum dormiam, et requiescam, si dedero somnum oculis
meis, et palpebris meis dormitationem.
Dormiam, et requiescam.
Traduction
Je dormiray et reposeray paisiblement en Dieu et dans l’union, si je permets à mes yeux de dormir et à mes paupières de sommeiller.
Je dormiray et reposeray.
(traduction : Jean Du Mont [pseudonyme d’Isaac Lemaistre de Sacy], Pseaumes de David. Traduction nouvelle selon la Vulgate, 2e édition, Paris, Pierre Le Petit, 1666, p. 7 et 356.)