DOMINE MULTIPLICATI SUNT
[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.169]
Attribution
Ce motet est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).
Source
Anonyme, [sans titre], dans Recueil Deslauriers (n° d.169), partition, ms, 352 x 220 mm, f. 142v-143v, F-Pn/ Rés Vma ms 571
(2e et 3e systèmes des f. 142v et 143 ; 1er système du f. 143v)
présence d’une partie de basse continue non chiffrée lorsque la basse vocale se tait.
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater ce motet pour lequel aucune autre concordance n’a été établie.
Utilisation liturgique
Premier Dimanche d’octobre ?
Effectifs – Disposition – Interprétation
sol2,ut2,ut3,fa3 / bc
Ce motet est composé pour un chœur à quatre voix comportant une partie d’enfants accompagnée par trois pupitres de voix d’hommes : haute-contre, taille et basse, le tout étant soutenu par une basse continue.
Notes sur le texte
Ce centon anonyme rassemble des textes d’origines diverses. Les deux dernières phrases reprennent le 6e verset du psaume 69 sans autre modification que l’ajout de la formule « Deus, libera me ». La première phrase est plus complexe. Évoquant le début du premier verset du psaume 3 (Domine, quid multiplicati sunt), elle se rapproche plutôt d’un répons chanté le premier dimanche d’octobre : « Congregati sunt inimici nostri, et gloriantur in virtute sua. »
Texte
Domine, multiplicati sunt inimici mei et gloriantur in virtute tua.
Ego vero egenus, et pauper sum : Deus, adjuva me. Deus, libera me.
Adjutor meus, et liberator meus : Domine, ne moreris.
Traduction
Seigneur, mes ennemis se sont mulipliés et se sont glorifiés en votre puissance.
Mais moi, pauvre misérable et affligé que je suis ; j’ai principalement besoin de votre secours : ô Dieu, assistez-moi. O Dieu, libérez-moi.
Vous êtes mon Protecteur, et mon Libérateur : Seigneur, ne différez plus à me secourir.
(traduction d’après : Michel de Marolles, Le Breviaire romain […] en latin et en françois, partie d’automne, Paris, Sébastien Huré et Frédéric Léonard, 1659, p. 495 et 215.)