Giacomo Carissimi

HISTORIA REGIS BALTHAZAR

[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.287 et d.100]

Attribution

Cette histoire sacrée est clairement attribuée à Carissimi dans le titre des trois sources.

Sources

A.

Giacomo Carissimi, Baltazar. oratorio, dans Recueil Deslauriers (n° d.287), partition, ms, 352 x 220 mm, f. 223-230v, F-Pn/ Rés Vma ms 571

(2e, 3e, 4e et 5e systèmes du f. 223 ; f. 223v-230v en entier)

f. 223 : de la main du copiste de la musique « a 5. Voci con symphonia del sig. Carissimi » ; ajout de Sébastien de Brossard : « Baltazar. oratorio. »

début de l’oratorio (mes. 1-444) ; la fin se trouve dans la source A’.

L’œuvre est copiée sur trois types de papier : f. 223-229v : 20 portées imprimées de 180 mm de largeur et de 8 mm de hauteur (total des portées : 315 mm) ; f. 230-230v : 20 portées tracées à la main de 200 mm de largeur et de 10 mm de hauteur (feuillet rogné en haut et en bas) ; enfin (source A’) f. 87-88v : 20 portées imprimées de 175 mm de largeur et de 8 mm de hauteur (total des portées : 315 mm)

 

A’.

Giacomo Carissimi, Residuum historiæ Regis Balthasar, dans Recueil Deslauriers (n° d.100), partition, ms, 352 x 220 mm, f. 87-88v, F-Pn/ Rés Vma ms 571

(f. 87-88v en entier)

fin de l’oratorio (mes. 445-494), le début est noté dans la source A.

 

B.

Giacomo Carissimi, Historia di Baltazar, partition, ms (1691-1700), 133 x 210 mm, f. 47-72, F-Pn/ Vm1 1472

RISM A-II : 840010359.

provient de la collection de Sébastien de Brossard (Catalogue des livres de musique théorique et pratique, ms autographe, F-Pn, musique, Rés. Vm8 20, p. 333 ) : « Tome IIe./ Giacomo Carissimi./ Partitions manuscriptes de dix oratorio ou histoire du Sr giacomo Carissimi sçavoir./ […]/ V°. Historia di Bathazar, a 5 voc. C. C. A. T. B. cum 2 violinis et organo » (voir Yolande de Brossard, La Collection Sébastien de Brossard (1655-1730) : Catalogue, Paris, Bibliothèque nationale de France, 1994, n° 867).

f. 47, ajout de la main de Sébastien de Brossard : « CCATB. // a 5. Voc. cum 2. VV. et org. // Partitions // d’auteurs // separez. // Tome. II. // n° V°. »

La copie anonyme de cette partition a été réalisée sur un papier utilisé par Brossard à Strasbourg entre 1691 et 1698 (voir Jean Duron, L’Œuvre de Sébastien de Brossard (1655-1730), catalogue thématique, Paris, Klincksieck, 1995, p. cix-cxvi).

Ajouts de Brossard : chiffrages de la basse continue, ornements, composition de deux parties de violons (mes. 465-475), quelques corrections du texte latin.

 

C.

Giacomo Carissimi, Baltazar/ Carissim1, dans Oratoires // et // Histoires // de// Carissimi, partition, ms (ca 1660), copie française, 450 x 285 mm, p. 81-114, D‑Hs (Hambourg, Staats- und Universitätsbibliothek Carl von Ossietzky, Musiksammlung )/ ND VI 2425

RISM A-II : 450026939.

ex libris : « Joseph Marie Terray | Conseiller au | Parlement. » (1715-1778)

vente des biens de Terray en 1779. Le volume se retrouve ensuite dans la collection d’Aristide Farrenc (Catalogue de la bibliothèque musicale théorique et pratique de feu M. A. Farrenc, Paris, J.-F. Delion, 1866, p. 67, n° 766) mise en vente en avril 1866 : « Ce curieux manuscrit, d’une belle copie du xviie siècle, a appartenu à Jos.-Marie Terray, conseiller au parlement, et dont les armes sont collées à l’intérieur. »

Comparaison des sources

Ces trois sources, toutes d’origine française, témoignent d’un lien et peut-être d’une origine commune, malgré la présence de très nombreuses variantes parfois importantes (elles sont systématiquement relevées dans le dossier Concordances. La version du Recueil Deslauriers, probablement la plus ancienne, est aussi la plus complète, du moins la plus précise, dans l’ordonnancement des mouvements.

 

Parmi les variantes les plus remarquables, on notera l’ajout d’une mesure (après mes. 488) dans le chœur final de la
source B, mais aussi, dans le même manuscrit, l’absence de la reprise du duo « Quanta rerum » (mes. 453-463). Le copiste de B se montre également indécis quant aux reprises de chœurs (voir mes. 211, 237 et 267).

 

La sinfonia (mes. 170-174) est absente de la source C ; une autre (mes. 287-296) manque à la fois dans B et C. La reprise du chœur « Regis nostro » (mes. 268-286) est notée entièrement (avec des variantes) dans A, seulement suggérée dans B et absente de C.

 

Les sources présentent aussi certaines singularités dans les parties instrumentales, notamment la présence dans la
source C d’une partie de basse de violon, rythmiquement autonome par rapport à la basse continue (voir dans les chœurs, mes. 113-131, 144-169, 419-494). Les parties de violon 1 et 2 sont souvent inversées d’une source à l’autre.

 

Il faut remarquer enfin l’intervention personnelle de Sébastien de Brossard dans la source B, ajoutant, de sa main, deux parties de violon au récit de basse « Fœlix ille » (mes. 464-474). Cet ajout indique peut-être que ce maître de musique, qui possédait à la fois les sources A et B, a pu faire jouer cette œuvre à Strasbourg ou à Meaux.

Effectifs – Disposition – Interprétation

ut1,ut1,ut3,ut4,fa4 / vn1,vn2 / bc

Cet oratorio est composé pour un chœur à cinq parties comportant deux parties de dessus accompagnées par trois pupitres de voix d’hommes : haute-contre, taille et basse, le tout soutenu par deux parties de violon et une basse continue. Si l’on souhaite différencier les personnages chantant en solistes, le chœur comprendra 14 chanteurs se répartissant de la manière suivante :

 

 

Dessus 1 :    Daniel    Un narrateur    Un cytharède    Un convive
Dessus 2 :      Un narrateur    Un cytharède    Un convive
Haute-contre :      Un narrateur    Un cytharède
Taille :      Un narrateur      Un convive
Basse :    Baltazar    Un narrateur      Un convive

Aucun personnage n’est mentionné dans la source A de la partition. Pour les définir, nous avons suivi ici, à quelques aménagements près, les propositions de Flavio Colusso dans Giacomo Carissimi, The Complete Oratorios, revised and edited by Flavio Colusso, Leeuwarden (NL), Brillant Classics, n° 94491, 2013.

Notes sur le texte

Pour cette histoire sacrée, l’auteur anonyme des paroles s’est inspiré librement du Livre de Daniel (chap. v, 1-30), conservant, avec de légers remaniements, le début du V .1, la scène de la main écrivant sur le murs du palais (V .5), la rencontre du roi Balthazar avec Daniel (V .7-8), leurs échanges (V .14 et 17), l’interprétation par Daniel du message (V .25-28), la récompense de Daniel (V .29) et l’annonce de la mort du roi (V .30). Le reste est dû au librettiste, notamment la longue séquence du banquet offert par le roi et des chants joyeux à sa gloire, qui se substitue à la scène de bacchanale des V .2-4 du Livre de Daniel, jugée vraisemblablement indécente.

Texte

Sinfonia

 

[Unus historicus]

Balthasar, Assiriorum rex opulentissimus, optimatibus suis mille splendidum apparavit convivium superbo luxu et lautissimis (a) epulis magnifice instructum, dulcisonis interim cytharœdorum vocibus plaudentibus et tale carmen modulantibus :

 

[Unus cytharœdus]

Inter epulas canori exultantes sonent chori regis nostri gaudia.

Agant plausus convivales, mensæ nitent dum regales oneratæ dapibus.

Leves saltus molles luctas blanda suscitet voluptas ad sonantem cytharam.

Agant plausus convivales…

Inter epulas canori…

 

[Unus convivarum et chorus]

Regi nostro complaudamus, præcinamus, collætemur, gratulemur et convivale carmen modulemur.

 

Sinfonia

 

[Unus convivarum et chorus]

Curæ tristes procul este ; joci risus huc adeste, lætaque tripudia. Rixæ truces hic silete, lites improbæ valete, corda pax exhilaret.

 

Sinfonia (b)

 

[Cytharœdus]

Hic dum floret nobis ætas, ne ponamus gulæ metas, satiemur epulis.

Rosis caput coronemus calicesque propinemus dulci plenos nectare.

Molle corpus ut pinguescat, hic post dapes conquiescat, blando fruens otio.

Rosis caput coronemus…

Hic dum floret nobis ætas…

 

[Alter cytharœdus]

Procul mæstus eat questus !

Procul flentes eant gentes !

Sola regnent gaudia !

 

[Unus convivarum et chorus] (c)

Curæ tristes procul este ; joci risus huc adeste, lætaque tripudia. Rixæ truces hic silete, lites improbæ valete, corda pax exhilaret.

 

[reprise de la Sinfonia]

 

[Duo convivæ]

Regi nostro complaudamus, grates debitas agamus, qui convivio tam læto lautis epulis repleto hodie nos recreat.

 

[Unus convivarum et chorus] (d)

Regi nostro complaudamus, præcinamus, collætemur, gratulemur et convivale carmen modulemur.

 

Sinfonia(d)

 

[Alter historicus]

Et ecce, inter lætantium convivarum cantica et plausus, subito apparuerunt digiti, quasi manus hominis scribentis contra candelabrum in superficie (e) parietis aulæ regiæ. Quod ut vidit rex, statim commutata (f) est facies ejus, et totus præ timore contremiscens exclamavit, dicens :

 

[Baltazar]

Heû ! heû ! quæ dira cerno prodigia ! heû ! quæ portenta ! Ite, agite aulæ meæ proceres, et introducite ad me magos et Chaldæos : et quicumque ex eis legerit et interprætatus fuerit scripturam hanc purpura vestietur et torquem auream habebit.

 

[Secundus historicus]

Statim ergo ingressi omnes sapientes et aruspices regis, non potuerunt nec scripturam legere, nec eam interpretare. Suadente autem regina, introductus est Daniel ad quem rex ait :

 

[Baltazar]

Audivi de te, Daniel, quod spiritum deorum habeas, et multa polleas sapientia et doctrina. Age, age ergo, scripturam hanc perlege, et si mihi veram ejus interpretationem indicaveris, magna a me præmia promereberis.

 

[Daniel]

Scripturam hanc legam, o rex, et ejus interpretationem tibi enarrabo. Deus altissimus, quia non humiliasti cor tuum ante illum, hodie humiliabit te in conspectu gentium. Hæc autem est verborum interpretatio : Mane, numeravit Deus regnum tuum et complevit illud. Thecel (g), appensus es in statera, et inventus es minus habens. Phares, divisum est regnum tuum, et datum est Medis et Persis.

 

[Historicus]

Tunc jubente rege indutus est Daniel purpura, et torque aurea ornatus (h). Eadem autem nocte interfectus est rex (i), et regnum ejus datum est Persis et Medis, ut Daniel prædixerat (j).

 

[Historicus et chorus]

Hinc ediscite, o gentes ! Quanta rerum mortalium nos verset inconstantia, quæ capita regnantia statim ad ima detrahit !

Hinc, o gentes ! ediscite !

Fortunæ mendacis tenor instabilis et mundi fallacis favor mutabilis et vitæ fugacis spes variabilis, nunc funestas, nunc fœlices alternat vices, et giro ancipiti, cursu præcipiti cum in sublime rapitur subito labitur.

Hinc, o gentes ! ediscite ! Quanta rerum mortalium nos verset inconstantia, quæ capita regnantia statim ad ima detrahit !

Hinc, o gentes ! ediscite ! Fœlix ille qui labiles mundi despicit glorias, superbientis aulæ non elatus favoribus, non inflatus honoribus sed sola Dei gratia, soli cæli præsidio securo corde nititur.

Fortunæ mendacis…

 

(a) Deslauriers : « suavissimis ».
(b) source B : absence de la sinfonia.
(c) id. : absence de la reprise du mouvement.
(d) id. : absence des mouvements.
(e) id. : « super faciem ».
(f) id. : « commota ».
(g) id. : « Tekel ».
(h) Deslauriers : « ornatus est ».
(i) source B : « Eadem ipsa nocte rex interfectus est ».
(j) Deslauriers : « præxerat ».

Traduction

 

Simphonie

 

[Un narrateur]

Balthasar, roi très puissant des Assyriens, fit préparer pour mille des plus grands de sa cour un magnifique festin, d’un luxe insolent et pourvu généreusement des mets les plus raffinés, pendant que l’on applaudissait les voix si douces des cytharèdes et que l’on chantait cet air :

 

[Un cytharède]

Entre chaque service, les chœurs de notre roi, débordant de joie, font résonner des chants mélodieux.

Que les convives applaudissent, tandis que fléchissent les tables sous les dispendieux mets royaux.

Que la danse légère, la lutte gracieuse éveillent d’exquis plaisirs au son de la cithare.

Que les convives applaudissent…

Entre chaque service…

 

[Un des convives et le chœur]

Tous ensemble applaudissons à notre roi, faisons sonner nos instruments, réjouissons-nous, remercions-le et chantons un air à boire.

 

Simphonie

 

[Un des convives et le chœur]

Éloignez-vous tristes tourments ; jeux, ris et danses joyeuses, venez ici. Taisez-vous cruels conflits, adieu mauvaises querelles, que la paix réjouisse les cœurs.

 

Simphonie

 

[Le cytharède]

Alors que nous sommes dans la fleur de l’âge, ne mettons pas de termes aux plaisirs de la table, soyons rassasiés de ces mets.

Couronnons nos têtes de roses et buvons ces coupes pleines de délicieux nectar.

Que ce corps délicat devienne gras, qu’après le festin il se repose, jouissant d’une paix sereine.

Couronnons nos têtes de roses…

Alors que nous sommes dans la fleur de l’âge…

 

[Un autre cytharède]

Que les plaintes sinistres aillent au loin !

Que s’éloignent tous ceux qui pleurent !

Que règnent les seuls plaisirs !

 

[Un des convives et le chœur]

Éloignez-vous tristes tourments ; jeux, ris et danses joyeuses, venez ici. Taisez-vous cruels conflits, adieu mauvaises querelles, que la paix réjouisse les cœurs.

 

[reprise de la Simphonie]

 

[Deux convives]

Tous ensemble applaudissons à notre roi, adressons nos justes remerciements à celui qui nous ranime en comblant des convives si heureux de mets somptueux.

 

[Un des convives et le chœur]

Tous ensemble applaudissons à notre roi, faisons sonner nos instruments, réjouissons-nous, remercions-le et chantons un air à boire.

 

Simphonie

 

[Un autre narrateur]

Et, pendant les chants et les applaudissements des joyeux convives, voici que l’on vit soudain paraître des doigts et comme la main d’un homme qui écrivait près du chandelier sur la muraille de la salle du roi. Dès que le roi le vit, son visage se changea aussitôt et, tout tremblant de frayeur, il poussa un grand cri, en disant :

 

[Balthazar]

Hélas ! hélas ! que vois-je ?quels funestes oracles ! hélas ! quels mauvais présages ! Allez, allez chercher tous les sages de ma Cour, et faites avancer auprès de moi les mages et les Chaldéens : et quiconque parmi eux lira et interprétera cette écriture sera revêtu de pourpre et aura un collier d’or.

 

[Le second narrateur]

Aussitôt donc, tous les sages et devins du roi étant venus devant lui ne purent ni lire cette écriture, ni l’interprêter. Mais sur le conseil de la reine, on fit venir Daniel auquel le roi dit :

 

[Balthazar]

On m’a dit de vous que vous aviez l’esprit des dieux, et que vous teniez votre grande valeur de votre sagesse et de votre science. Eh bien, allons donc, lisez cette écriture, et si vous m’en dîtes une juste interprétation, vous obtiendrez de moi de grands privilèges.

 

[Daniel]

Je vous lirai cette écriture, ô roi, et je vous dirai exactement ce qu’elle signifie. Puisque vous n’avez point humilié votre cœur devant lui, le Dieu très haut vous a humilié aujourd’hui sous le regard de vos gens. Mais en voici l’interprétation des mots : Mane, Dieu a compté les jours de votre royaume et il en a marqué l’accomplissement. Thecel :vous avez été pesé dans la balance, et on vous a trouvé trop léger. Phares : votre règne a esté divisé, et il a été donné aux Mèdes et aux Perses.

 

[Un narrateur]

Alors Daniel fut vêtu de pourpre par l’ordre du roi, et paré d’un collier d’or. Mais, cette même nuit le roi fut tué et son royaume fut donné aux Perses et aux Mèdes, comme Daniel l’avait prédit.

 

[Un narrateur et le chœur]

O vous, peuples, tirez une leçon de cela ! Mesurons combien nous sommes tourmentés par l’inconstance des choses humaines, qui fait chuter en un instant la tête des puissants.

O vous, peuples, tirez une leçon de cela !

Le cours changeant d’une fortune trompeuse, l’inconstante bienveillance d’un monde fallacieux, l’espoir incertain d’une vie éphémère, mêlent tour à tour des événements tantôt funestes, tantôt heureux ; et par des détours prémédités, dans une course précipitée, on est transporté violemment aux cieux, ou l’on tombe subitement.

O vous, peuples, tirez une leçon de cela ! Mesurons combien nous sommes tourmentés par l’inconstance des choses humaines, qui fait chuter en un instant la tête des puissants.

O vous, peuples, tirez une leçon de cela ! Heureux celui qui méprise les gloires pernicieuses, celui qui n’est pas flatté par les applaudissements d’une cour d’orgueilleux, celui qui est sensible non point aux honneurs mais à la seule grâce de Dieu, celui qui, avec un cœur serein, espère en la protection du seul ciel.

Le cours changeant...

 

(traduction d’après : Isaac Lemaistre de Sacy, Daniel traduit en francois ; avec une explication du sens litteral et spirituel, dernière édition, Bruxelles, Eugène Henry Fricx, 1719, p. 110 sqq)

Éditions modernes

Giacomo Carissimi, Baltazar, dans Werke, hrsg. Friedrich Chrysander, Erste Artheilung : Oratorien, Bergedorf bei Hamburg, Expedition der Denkmäler der Tonkunst, 1869, p. 49-82.

 

Giacomo Carissimi, Historia di Baltazar, a cura di Lino Bianchi, Roma, Istituto italiano per la storia della musica, 1955.

Résumé

Titre

Historia regis Balthazar

Effectif simplifié

Cinq parties avec deux voix d'enfants, deux violons et basse continue

Effectif détaillé

ut1,ut1,ut3,ut4,fa4 / vn1,vn2 / bc

Source

Paris BnF (Mus.) : Rés. Vma ms 571, n° d.287.
Paris BnF (Mus.) : Rés. Vma ms 571, n° d.100.
Paris BnF (Mus.) : Vm1 1472
Hambourg (D-Hs) : ND VI 2425

Genre musical

histoire sacrée
oratorio

Genres littéraire et liturgique

centon dialogué

Identifiant