Anonyme

ALLELUYA FUNDITE RORES

[Tours, Bibliothèque municipale, ms 168, n° t.38]

[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.108]

Attribution

Ce motet est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).

Sources

A.

Anonyme, [sans titre], dans Recueil de motets et chansons de Tours (n° t.38), partition, ms, 365 x 230 mm, f. 58v-59v, F-TO : ms 168

(2e système du f. 58; les f. 59 et 59v en entier.)

 

B.

Anonyme, [sans titre], dans Recueil Deslauriers (n° d.108), partition, ms, 352 x 220 mm, f. 95-96, F-Pn : Rés Vma ms 571

(3e système du f. 95 ; f. 95v en entier ; 1er système du f. 96)

 

C.

Anonyme, [sans titre], dans [titre du dos] Psaumes Gouy et/ Dumont, partie séparée de dessus, ms (1681), p. 119, D-BNu (Bonn, Universitäts- und Landesbibliothek : S 2980)

Notice RISM A/II : 450065144
Première page de garde du recueil : « J Pirani 1682 | Viviaci » [Viviaco = nom latin de Vevey en Suisse] et « Johannis Rudolphi Albertini 1728 ».
Sur le contreplat avant de la reliure : « Chansonnier de la fin | du 17me siecle (1681) voir la table | Acheté à Berlin », à gauche de l'ex-libris « WECKERLIN ».

Comparaison des sources

Les sources A et B témoignent d’un lien et peut-être d’une origine commune. On notera toutefois quelques variantes dans les altérations et la prosodie. Elles sont décrites dans le dossier Concordances, y compris pour la source C, et analysées dans celui de Peter Bennett.

Datation – Provenance

Aucun élément factuel ne permet de dater ce motet pour lequel aucune concordance n’a été établie, ni même de proposer une provenance géographique.

Utilisation liturgique

?

Effectifs – Disposition – Interprétation

sol2,sol2,ut2,ut3,ut4,fa4

Le motet est composé pour un chœur à six parties. Les dessusdivisés, chantés par des voix d’enfants, sont accompagnés par quatre pupitres de voix d’hommes : haute-contre, taille, basse-taille et basse.

Notes sur le texte

Pour les paroles anonymes de ce centon, aucune concordance n’a été trouvée, si ce n’est avec le motet Spargite flores filii crucis – voir le n° t.42 (d.154) – où sont reprises des phrases entières. D’après le choix des mots, il s’agit probablement de l’œuvre d’un lettré empruntant à Job (xxi.5) le « obmutescite » (ou aux Sermons de saint Augustin), ou aux psaumes tel que le « cantate et psallite » (ps. 97). Quelques expressions, comme « spargite flores, fundite » seront reprises par Pierre Perrin (op. cit.) dans des cantiques pour sainte Thérèse ou saint François de Sales.

Texte

Alleluya.

    Fundite rores, spargite flores filii crucis.

    Spargite rosas, afferte lilia.

Alleluya.

    Ecce enim progreditur sponsus crucis.

    Fundite rores, spargite flores filii crucis.

    Nec obmutescite, cantate et psallite.

Alleluya.

Traduction

Alleluya.

    Répandez des larmes, jetez çà et là des fleurs au fils de la croix.

    Semez des roses, apportez des lys.

Alleluya

    Car voici que s’avance l’époux de la croix.

    Répandez des larmes, jetez çà et là des fleurs au fils de la croix.

    Ne gardez pas le silence, chantez des cantiques et des hymnes.

Alleluya.

 

(traduction : Jean Duron)

 

Résumé

Compositeur

Titre

Alleluya fundite rores

Effectif simplifié

Six parties avec deux voix d'enfants

Effectif détaillé

sol2,sol2,ut2,ut3,ut4,fa4

Source

Tours BM : ms 168, n° t.38
Paris BnF (Mus.) : Rés. Vma ms 571, n° d.108
Bonn (ULB) : S 2980

Genre musical

motet

Genres littéraire et liturgique

centon

Identifiant

Utilisation liturgique

?