Anonyme

SPARGITE FLORES FILII CRUCIS

[Tours, Bibliothèque municipale, ms 168, n° t.42]

[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.154]

Attribution

Ce motet est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).

Sources

A.

Anonyme, [sans titre], dans Recueil de motets et chansons de Tours (n° t.42), partition, ms, 365 x 230 mm, f. 62-63, F-TO : ms 168

(2e système du f. 62 ; f. 62v-63 en entier.)

 

B.

Anonyme, [sans titre], dans Recueil Deslauriers (n° d.154), partition, ms, 352 x 220 mm, f. 124v-125, F-Pn : Rés Vma ms 571

(f. 124v en entier ; 1er et 2e systèmes du f. 125.)

Comparaison des sources

Ces deux sources témoignent d’un lien et peut-être d’une origine commune. Les quelques variantes mineures sont décrites dans le dossier Concordances et analysées dans celui de Peter Bennett.

Datation – Provenance

Aucun élément factuel ne permet de dater ce motet pour lequel aucune concordance n’a été établie, ni même de proposer une provenance géographique.

Utilisation liturgique

?

Effectifs – Disposition – Interprétation

sol2,sol2,ut3,ut4,ut4,fa4

Le motet est composé pour un chœur à six parties. Les dessus divisés, chantés par des voix d’enfants, sont accompagnés par quatre pupitres de voix d’hommes : haute-contre, taille, basse-taille et basse.

Notes sur le texte

Pour les paroles anonymes de ce centon, aucune concordance n’a été trouvée, si ce n’est avec le motet Alleluya fundite rores (voir manuscrit Tours-168, n° t.38) où sont reprises des phrases entières. D’après le choix des mots, il s’agit probablement de l’œuvre d’un lettré (le même ?) empruntant à Job (xxi.5) le « obmutescite » (ou aux Sermons de saint Augustin). Quelques expressions, comme « spargite flores, fundite » seront reprises par Pierre Perrin (voir Bibliographie.) dans des cantiques pour sainte Thérèse ou saint François de Sales.

Texte

Spargite flores filii crucis, fundite rosas, afferte munera, alleluya.

    Cantate nec obmutescite, ecce enim, progreditur sponsus crucis.

Spargite flores, fundite rosas filii crucis.

    Ecce sponsus crucis et totus rubicundus in corona rosas, in veste lilia.

    Cantate nec obtumescite coram sponso crucis.

Spargite flores, fundite rosas filii crucis.

Traduction

Jetez çà et là des fleurs au fils de la croix, répandez des roses, apportez des présents, alleluya.

Chantez des cantiques et ne gardez pas le silence, car voici que s’avance l’époux de la croix.

Jetez çà et là des fleurs, répandez des roses au fils de la croix.

Voici l’époux de la croix et le voici tout en rouge, couronné de roses, vêtu de lys.

Chantez des cantiques et ne gardez pas le silence en présence de l’époux de la croix.

Jetez çà et là des fleurs, répandez des roses au fils de la croix.

 

(traduction  : Jean Duron)

 

Résumé

Compositeur

Titre

Spargite flores filii crucis

Effectif simplifié

Six parties avec deux voix d'enfants

Effectif détaillé

sol2,sol2,ut3,ut4,ut4,fa4

Source

Tours BM : ms 168, n° t.42
Paris BnF (Mus.) : Rés. Vma ms 571, n° d.154

Genre musical

motet

Genres littéraire et liturgique

centon

Identifiant

Utilisation liturgique

?