Anonyme
IGNIS VIBRANTE LUMINE
[ Hymne Beata nobis gaudia ]
[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.35]
Attribution
Ce motet est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).
Sources
Anonyme, [sans titre], dans RecueilRecueil Deslauriers (n° d.35), partition, ms,
352 x 220 mm, f. 34, F-Pn/ Rés Vma ms 571
(3e système du f. 34)
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater ce motet pour lequel aucune autre concordance n’a été établie.
Utilisation liturgique
Pentecôte. Laudes.
Effectifs – Disposition – Interprétation
ut1,ut3,ut4,ut4,fa4
Le motet est composé pour un chœur à cinq parties composé d’une voix d’enfant, accompagnée par quatre pupitres de voix d’hommes : haute-contre, taille, basse-taille et basse.
Si on le souhaite, on pourra chanter les autres versets en alternant le plain chant (voir l’Annexe ci-dessous) et la polyphonie.
Notes sur le texte
Second verset de l’hymne Beata nobis gaudia.
Texte
Ignis vibrante lumine,
Linguæ figuram detulit :
Verbis ut essent proflui,
Et caritate fervidi.
Traduction
En feu vif et perçant sur leurs têtes il vole,
Sur leurs têtes à tous en langues il s’épart,
Et le ferveur et la parole
Sont des dons où par lui chacun d’eux a sa part.
(traduction : Pierre Corneille, L’Office de la Sainte Vierge traduit en françois, Paris, Robert Ballard, 1670, p. 449)
Annexe
Antiphonarium romanum, nova et certissima notarum editione modulatum, Paris, Jean et Robert de La Caille, 1679, p. 132.