Anonyme
FONS AQUÆ VIVÆ
[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.199]
Attribution
Ce motet est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).
Sources
Anonyme, [sans titre], dans Recueil Deslauriers (n° d.199), partition, ms, 352 x 220 mm, f. 165v-167, F-Pn/ Rés Vma ms 571
(3e système du f. 165v ; f. 166-166v en entier ; 1er système du f. 167)
notation noire
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater cette pièce pour laquelle aucune autre concordance n’a été établie.
Utilisation liturgique
?
Effectifs – Disposition – Interprétation
sol2,sol2,ut1,fa3 / bc
Cette disposition chorale peut s’exécuter avec trois voix d’enfants accompagnées par un pupitre de voix d’hommes, basse. L’ensemble est soutenu par une basse continue.
Notes sur le texte
Centon anonyme d’inspiration libre, inspiré par saint Chrysostome. La copie des paroles latines dans la partition est d’assez mauvaise qualité, avec des hésitations du copiste (« roram » / « rorem ») ou des erreurs manifestes (voir ci-dessous).
Texte
Fons aquæ vivæ emanavit super nos, Alleluya, et sicut flores paradisi, rigavit nos, Alleluya, ut in amore Jesu florescant animæ sanctorum, et lilia virginum suavitatis odores (a) infundant.
O Jesu, fons amoris, infunde rorem (b) gratiarum, et in odorem unguentorum ibimus, et lætantes cantabimus. Alleluya.
(a) Deslauriers : « odoris ».
(b) id. : « roram » ou « rorem ».
Traduction
La source d’eau vive s’est répandue sur nous, Alleluya, et comme les fleurs du paradis, elle nous submerge, Alleluya, pour que les âmes des saints commencent à fleurir dans l’amour de Jésus, et que les lys des vierges répandent des parfums suaves.
O Jésus, source féconde de l’amour divin, répand la rosée des grâces et nous marcherons vers ce parfum d’onguents, et, pleins de joie, nous chanterons des cantiques.
(traduction : Jean Duron)
Édition moderne
Antoine Boesset, Sacred Music, Part 1 : Motets and Hymns, ed. Peter Bennett, Middleton (WI), A-R Editions, 2010, p. 66-71.