Anonyme
O SALUTARIS HOSTIA… IN TE CONFIDIT
[Tours, Bibliothèque municipale, ms 168, n° t.78]
Attribution
Ce motet est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).
Sources
Anonyme, [sans titre], dans Recueil de motets et chansons de Tours (n° t.78), partition, ms, 365 x 230 mm, f. 97-97v, F-TO : ms 168
(2e système de chaque page)
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater ce motet pour lequel aucune autre concordance n’a été établie, ni même de proposer une provenance géographique.
Utilisation liturgique
Tous les temps. Saint-Sacrement.
Effectifs – Disposition – Interprétation
sol2,ut2,ut3,fa3
Ce motet est composé pour un chœur à quatre parties. Le dessus, chanté par les enfants de chœur, est accompagné par trois pupitres de voix d’hommes : haute-contre, taille et basse.
Notes sur le texte
Cantique pour l’élévation, aménagé à partir du O salutaris hostia… bella premunt pour la chapelle royale de Louis XII lors de la Sainte Ligue constituée en 1511 par le pape Jules II. Il fut par la suite chanté dans toutes les églises du royaume.
Texte
O salutaris hostia,
Quæ cæli pandis ostium ;
In te confidit Francia,
Da pacem, serva lilium.
Traduction
O victime de paix qui nous ouvres les cieux !
La France met en toy toute son esperance ;
Conserves ses lys glorieux,
Et donne-nous la paix par ta toute-puissance.
(traduction : Lazare-André Bocquillot, Nouvelle histoire du chevalier Bayard, Paris, Charles Robustel, 1702, p. 182)