Anonyme
LAUDATE DOMINUM SEPTEM VOCIBUS
[Tours, Bibliothèque municipale, ms 168, n° t.75]
Attribution
Ce motet est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).
Sources
Anonyme, [sans titre], dans Recueil de motets et chansons de Tours (n° t.75), partition, ms, 365 x 230 mm, f. 93v-94, F-TO : ms 168
(1er système de chaque page)
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater ce motet pour lequel aucune autre concordance n’a été établie, ni même de proposer une provenance géographique.
Utilisation liturgique
Tous les temps. Vêpres.
Effectifs – Disposition – Interprétation
sol2,ut1,ut4 // sol2,ut3,ut4,fa4
Ce motet fait partie d’un ensemble de trois œuvres réunies sous un titre générique et avec un effectif commun : « [Psalmi vespertini] Septem vocum ». Cette section du recueil concerne, outre ce Laudate Dominum, le motet qui le précède en haut de page,
Dixit Dominus no t.73, et celui qui le suit, copié également en haut de page, Lauda Jerusalem no t.76.
Ce Laudate Dominum est à sept parties disposées en double-chœur : le premier pour deux dessus et une basse ; le second pour un ensemble à quatre parties, dessus, haute-contre, taille et basse. Les voix de dessus sont chantées par des enfants, toutes les autres par des voix d’hommes.
Notes sur le texte
Psaume 116, ℣. 1-2 / 2.
Texte
1. Laudate Dominum omnes gentes : laudate eum omnes populi.
2. Quoniam confirmata est super nos misericordia ejus : et veritas Domini manet
in æternum.
Traduction
1. Nations, loüez toutes le Seigneur : peuples, loüez-le tous.
2. Parce que sa misericorde est affermie sur nous : et que la verité du Seigneur
demeure eternellement.
(traduction : Jean Du Mont [pseudonyme d’Isaac Le Maître de Sacy], Pseaumes de David. Traduction nouvelle selon la Vulgate, 2e édition, Paris, Pierre Le Petit, 1666, p. 315.)