Anonyme
SICUT LÆTANTIUM OMNIUM NOSTRUM HABITATIO
[Tours, Bibliothèque municipale, ms 168, n° t.41]
[Paris, Bibliothèque nationale de France, Rés. Vma ms 571, n° d.111]
Attribution
Ce motet est anonyme. Les attributions précédentes sont sans fondement (voir Dossier attributions).
Sources
A.
Anonyme, [sans titre], dans Recueil de motets et chansons de Tours (n° t.41), partition, ms, 365 x 230 mm, f. 61v-62, F-TO : ms 168
(f. 61v en entier ; 1er système du f. 62.)
B.
Anonyme, [sans titre], dans Recueil Deslauriers (n° d.111), partition, ms,
352 x 220 mm, f. 97-97v, F-Pn : Rés Vma ms 571
(2e et 3e systèmes du f. 97 ; 1er et 2e systèmes du f. 97v.)
Comparaison des sources
Ces deux sources témoignent d’un lien et peut-être d’une origine commune. Les quelques variantes mineures sont décrites dans le document Concordances ci-contre. Elles sont analysées dans le dossier de Peter Bennett.
Datation – Provenance
Aucun élément factuel ne permet de dater ce motet pour lequel aucune concordance n’a été établie, ni même de proposer une provenance géographique.
Utilisation liturgique
Immaculée conception. Offices de la Vierge. Antienne ?
Effectifs – Disposition – Interprétation
sol2,ut1,ut3,ut4,ut4,fa4
Le motet est composé pour un chœur à six parties. Les dessus divisés, chantés par des voix d’enfants, sont accompagnés par quatre pupitres de voix d’hommes : haute-contre, taille, basse-taille et basse.
Notes sur le texte
Ce centon anonyme rassemble deux antiennes l’une pour l’office de la sainte Vierge, l’autre pour la fête de l’Immaculée Conception. L’auteur a ajouté une invocation tirée des litanies de la Vierge et quelques formules de son cru :
« o decora », « o Maria ».
Texte
Sicut lætantium omnium nostrum habitatio est in te, sancta Dei genitrix.
Tu gloria Jesuralem, o decora.
O Maria !
Tu lætitia Israel, o decora.
O Maria !
Tu honorificentia populi nostri.
Sicut lætantium omnium nostrum habitatio est in te, sancta Dei genitrix.
Traduction
Comme toutes personnes pleines de joïe, nôtre demeure est en vous, ô sainte Mere de Dieu.
Vous êtes la gloire de Jerusalem, oh vous si gracieuse,
Oh Marie !
Vous estes la joye d’Israël, oh vous si gracieuse,
Oh Marie !
et l’honneur de nôtre peuple.
Comme toutes personnes pleines de joïe, nôtre demeure est en vous, ô sainte Mere de Dieu.
(traduction : Heures nouvelles et prieres chrétiennes dédiées au Roy, Paris Claude de Bansy, 1701, p. 18 ; Laurent Juillard, Essais de panegyriques pour les festes principales des saints, Paris, Denys Thierry, 1692, première partie, p. 193, pour le jour de Ste Geneviève)